AMAP

AMAP = Association pour le Maintien de l'Agriculture Paysanne. Il s'agit de soutenir les paysans qui cherchent à vivre de leur production en respectant des principes d'agriculture durable, et qui nourissent des familles pas un circuit court favorisant le lien entre producteur et "mangeur".

Les "amapiens" passent un contrat avec leur paysan, préfinancent la production, et le paysan partage ses récotes au fil des saisons.

PARTAGE DE RECOLTE = Principe selon lequel les abonnés passent contrat avec le paysan pour lui assurer un revenu correct en échange du partage de ses récoltes, avec participation aux risques (en cas de difficulté, les paniers sont plus petits), et aux bonnes fortunes (en cas de récolte abondante)... Sur l'année, les abonnés s'y retrouvent.

ORIGINE des AMAP : les TEIKEI au Japon, groupe de femmes qui réagissent aux malformations d'enfants liées aux pollutions, en contrôlant l'origine des aliments par le lien direct avec le producteur.

L'AMAP "rue Pierre Sémard" est passée en deux ans de 10 à 25 abonnés, pour 40 à 48 paniers par an, paniers de 13 €.

Le partage a lieu dans la cour de l'immeuble où habitent la famille du paysan et 8 abonnés ! Pour eux, c'est quasiment de la vente à domicile. Les autres abonnés viennent de la rue, et de quelques rues avoisinnantes, à moins de 15 minutes à pied. Le partage a lieu en général le samedi de 12 à 13h. En cas de pluie, le porche convient aussi. Les autres habitants du 32 sont invités à partager quelques moments agréables (galette des rois, fête des voisins, ...) en échange de leur accueil. Plusieurs en profitent pour faire des achats ponctuels de légumes, en cas de surplus.

Le partage est conduit par un ou deux abonnés. En cas d'impossibilité de prendre le panier dans le créneau, les paniers sont récupérables dans le hall jusqu'au lundi. C'est tout l'avantage d'être dans un lieu privé où plusieurs habitants (propriétaires ou locataires) sont impliqués.

La saison commence fin avril/début mai, avec les premiers légumes primeurs et les fraises, et se termine fin mars, avec l'épuisement des légumes en réserve (pommes de terre, betteraves et céléris).

Pendant le mois de "soudure" (avril), période de "carême" où l'on attend avec impatience les légumes frais, je tiens un "petit marché" où je propose les légumes disponibles au détail, car souvent en quantité insuffisante pour 25 paniers.